tarn, FRANCE

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"français
section causses at cévennes
Les Gorges du Tarn se situent à 20 Ion à l'est de Millau
(direction Aguessac, le rozier puis Gorges du Tarn).
Situation
1 Fontaneilles 22
2 Rocher de la Muse 26
3 le Gymnase 30
• c.e.s. lieach and fuck the society
• shadocks 34
• le trône
• diabolo gum 36
• les 400 coups
• la patronne 38
• grand toit 40
4 les Baumes Basses 42
I fœtus 44
I leza44
( fie que fas aqui 46
i
figues au cul 48
le
• temiessee
I amphithéâtre 54
• navire 56
• calmez-vous, ça va passer 66
I coma idyllique 62
• arc-en-ciel 64
• choucatine
l'Entre Deux 68
' I giillich 70
• trésor du zèbre 72
• clut) housse 72
• les hollandais 74
• canyon 76
lesBauim
I moulin à huile
I dromadaire 82
I l'oasif 84
t
planète causse
I
parking 86
78
Introduction
Encore une fois, persomie ne veut se coller à l'intro. On cherche
désespérément le mot du président -décidément introuvable- ou
bien le collègue vaguement littéraire qui voudra bien nous filer
un coup de main. Donc dans l'urgence et en quelques mots...
Un topo,enfin!
Voilà déjà quinze ans que les premiers coups de perforateur
retentirent dans ces gorges encaissées.
Des centaines de lignes vierges s'offraient à noua. Surexcités, pro-
che du malaise cardiaque, car c'est en courant que l'on partait
équiper, perforateur, stats et attirail au cul.
Dès les premières descentes dans ces lignes, quel bonheur! Des
bacs, des bis, des monos, des plats et peu de points. Comme le
nom de la célèbre voie de la Jonte "Engagez vous qui disait !", le
ton était donné... Au pied de ces grands mura, un matelaa de
mousse nous accueillait après des journées épuisantes, le doa
détrait et les doigta ensanglantés par ces mauvaises clefs plates
de 17 (c'est à croire que les clefs à pipe n'existaient pas).
Puis vinrent les grimpeurs. La plupart, émus et admiratifs par
tout ce que les gorges peuvent faire ressentir, repartaient les yeux
brillants. On oublie les plus c..., dont la première question était :
"c'est combien?", la deuxième: "c'est morpho?" et ejrfin la troi-
sième: "c'est pas un peu trop tendineux ces trous, là?".
Aujourd'hui, c'est 450 voies qui nous sont offertes.
De la couenne teigneuse de 10 mètres aux grandes envolées sur
bacs de plus de cinquante mètres, au soleil (heu.... en décembre !?)
ou à l'ombre, il y en a pour tout le monde.
Du cinq étoiles pratiquement sans marche d'approche, au bord de
la rivière... le rêve, quoi !.
Alors régalez vous sans oublier de lire les quelques recommanda-
tions à propos du savoir vivre et des relations humaines.
Avec un grand merci à tons les équipeurs, afin que vive le Tarn
et son ambiance!!
Irai
'•'*"* '"f«'»s» rions
-la fin,
rouge'
7bt
III
•VvVfiéologle
:
L'originalité fie l'escalade dans le coin est due
à la tlolomie. Sensible à la dissolution, elle est la roche ruinifor-
me par excellence.
Elle est composée d'un double carbonate de calcium et de magné-
sium (Ca.Mg (C'o3)2). En simplifiant, c'est un calcaire (Cat'o3)
auquel on a rajouté un carbonate de magnésium: phénomène de
dolomitisation. Elle contient, en quantité bien moindre, un peu
d'argile et de silice.
Ces derniers, résidus non solubles, se retrouvent sous forme de
sable sur les sentiers ou au fond des prises. Elle renferme aussi
un peu de fer dont l'oxydation teinte chaudement de ronge et d'o-
range le caillou.
Les fameuses coulées bleues ou noires, quant à elles, sont dues à
la présence de manganèse.
Ces roches résultent de la sédimentation de vase, de sable, de
coquilles. Elles se sont déposées au fond d'anciennes mers, au
Jurassique (180 à 120 millions d'aimées) sur une épaisseur d'envi-
ron mille mètres.
Au Tertiaire, la surrection des Pyrénées et des Alpes a entraîné
l'émergence de ces roches. Malmenées par ces mouvements tecto-
niques, elles se sont fissurées, puis ont subi le lent travail de l'é-
rosion (principalement une dissolution des matières carbonatées:
phénomène de karstification).
Il est à noter que l'assemblage moléculaire carbonate de calcium-
carbonate de magnésium dé la dolomie s'opère en laissant de
nombreux vide.
Plus poreuse qu'un calcaire classique, cette roche est donc aussi
plus sensible à l'érosion de l'eau,
Résultat: un paysage superbe, remarquable par ses falaises taillées
en remparts et tours naturels, des prises même dans les lignes les
plus audacieuses, et au toucher un fameux grain.
AAVfauflC et
Hère
: Hormis les deux mois d'été, on ne ren-
contre pas foule dans nos contrées. Ceci nous laisse la chance de
disposer de grands espaces et d'une nature relativement préservée.
Et si le loup et l'ours ont bel et bien disparu (quoi que...!); les chas-
seurs du coin n'ont pas encore exterminé tous les animaux à qua-
tre pattes. Il arrive de surprendre un lièvre, un renard, un sanglier,
un cerf ou plus rarement un groupe de mouflons. Les rochers et
les sous bois abritent de nombreux lézards, des salamandres, des
batraciens, des couleuvres et des vipères. Divers petits carnassiers
se donnent un vilain plaisir à croquer les cordes stats laissées en
place pour l'équipement.
11!
Les papillons, des lépidoptères, abondent et corollaire les che-
nilles processionnaires pullulent certaines années. Elles occasion-
nent des dégâts dans les pins et, plus grave amènent le grimpeur
à fortement se gratter! Les falaises, en plus des varappeurs, abri-
tent de drôles d'oiseaux, le plus remarqué est sans nulle doute le
vautour fauve. Initié par le fond d'intervention des rapaces en par-
tenariat avec le Farc National des Cévennes, une opération de
réintroduction unique au monde débuta en 1970. Elle fût couron-
née de succès. En 2000, la colonie des gorges du Tarn et de la
Jonte compte environ 80 couples nicheurs. Une cinquantaine de
jeunes se sont envolés en 1999. Une opération du même type est
en cours depuis 1992 avec le vautour morne, espèce rare et mena-
cée. Trente individus dont sept couples nichent dans le coin. Un
jeune est né en 1996, Cela ne sétait pas vu ici depuis un siècle!
Les falaises abritent aussi un précieux couple de vautours perc-
noptères, des aigles royaux, des faucons pèlerins, des hiboux
grand duc, des martinets à ventre blancs, des ancolies visqueuses,
des potentilles des Cévennes. Les corvidés abondent. Les plus
petits s'appellent corneilles, freux, chocards, craves. Le plus rare
est le grand corbeau.
La végétation est calcicole et xérophile, en claire amie du calcai-
re et de la sécheresse. Les pentes et ravins sont occupés par des
chênes pubescents, des pins sylvestres, quelques noisetiers et chê-
nes verts, du buis et des amélanchiers. Le thym, la lavande, le
genévrier, le genêt d'espagne et l'aubépine aromatisent l'air. A
proximité des lieux plus humides poussent aussi des peupliers, des
hêtres, des bouleaux, des ormes et des noyers.
En résumé, attention fragile...!
Il est nécessaire de ne pas s'écarter des voies et de toujours se
renseigner auprès des associations locales avant tout projet d'é-
quipement de voies nouvelles. La moindre erreur peut être fatale
à une nichée.
La LPO grands causses (Ligue pour la protection des Oiseaux) se
tient à votre disposition.
LI*0 Grand Causses. Le Bourg. 12720 Peyreleau.
Tel: 05 65 62 61 40. Fax: 05 65 62 65 66." E-Mail:
Philippe
Pans
'gravies
cimes'
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8
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